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Guerre

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Je pensais aux réfugiés à notre frontière avec l’Italie, sous des bâches de plastique dans les intempéries. On leur interdit l’entrée sur le territoire Français.
Et je pensais: il faut ouvrir les frontières partout. Même si de nombreuses personnes sont contre. On ne peut faire autrement. Il s’agit de personnes fuyant des pays en guerre, l’occupation. Des réfugiés. Des réfugiés on les accueille. On les soigne. Ils ont besoin d’aide. Pour survivre, loin de leur foyer, leur chez soi. De leur patrie et souvenirs. Ils ne viennent pas par plaisir. Ils fuient la mort, une vie quotidienne insupportable.

Et je pensais: qu’est ce qui fait qu’un pays soit grand, qu’un peuple soit grand? Peut-on vivre dans un pays qui ferme ses frontières, puisque nous pensons qu’il ne peut y avoir de partage? Bien-sûr la souffrance de l’étranger nous angoisse. Nous préférons des choses agréables. Depuis des décennies nous n’avons plus connu de vraies guerres. Nous jetons des restes à la poubelle. Nous sommes nombreux à avoir des pulls et maisons chauds et souvent une voiture. Parfois même deux.
Nous tweetons sur l’injustice des pays étrangères. Nous sommes virtuellement justes. Altruistes jusqu’aux bout des doigts sur nos claviers.
Mais les frontières doivent fermer. Il y a danger.

Le flux durera encore long temps. Il y a des personnes en danger de mort. Des réfugiés. Comme autre fois pendant la guerre.

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Sauvée

Ces murs racontent la vie

Ces murs racontent la vie

Ils étaient assis à table au fond de la librairie. Ils avaient un peu vieillis, tout comme moi.
Ils me reconnaissaient. Je levais ma main en les saluant: « bonjour, bon appétit, ou déjà fini? »
« On a fini », répondait-elle. « Vous voulez un café? » Ajoutait-il. Continue Reading »

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Du bon côté

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Au bout de la rue il y a la mer
Celle des étés ensoleillés
Des vacances et des corps bronzés
Celle du ciel bleu.

Notre rue se trouve du bon côté
De cette mer dans le Sud au soleil.
Du côté de la liberté et la prospérité
Bien que nous pensons souvent que non.

Depuis le bord l’œil voit loin
Jusqu’à l’horizon courbé.
Le cœur voit bien plus loin
Depuis le mauvais côté de cette mer.

Aurais-je un jour de nouveau envie
De nager dans le bleu au bout de ma rue
Peut-être un jour, sans bruit aucun
Ni remous dans cette vallée de larmes sans fond.

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Être soi

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Le cheminement qui se trouve être ma vie est une quête non obsessionnelle mais sans discontinu du chaînon espéré ou hypothétique, entre l’atome et l’idée. Entre la matière et la conscience, l’inertie et le mouvement, la cause et l’effet comme résultante… Continue Reading »

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Sans foi ni croyance, et sans comprendre à l’époque le sens des paroles, j’apprenais en cours de français à l’âge de 16 ans, la Ballade des Pendus de François Villon par cœur.

Ce fut comme l’écho d’une langue et d’une France pour moi encore obscure, lointaine. Continue Reading »

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La grande misère

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La ruelle étroite donne sur une place. Aménagé avec goût. Plantes, arbres et pierres. Au cœur de la misère.
Un gros olivier y jette généreusement son ombre. Autour de la place vaquent sans abris et paumés. Hommes désorientés. Parfois une femme.
Des djeuns désoeuvrés, y voient comment sera l’avenir. Bien tôt. Continue Reading »

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Yann’s Escher Fish

Je ne résiste pas au plaisir de re-blogger le post trouvé sur FDCreation.

Une histoire très  sympathique d’une sculpture d’autant plus fondamentale qu’en attendant de trouver acquéreur un jour,  je l’héberge dans mon salon….

Lire la suite : Escher Fish.

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